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MYKHA
4 juin 2008

en route vers le 4 novembre

barack1 La course à l'investiture démocrate s'est achevée, hier, avec la victoire de Barack Obama. Issue sans suspens depuis plusieurs semaines mais qui l'aurait prévue il y a encore quelques mois ?
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En effet, il n'était qu'un sénateur démocrate parmi d'autres, représentant de l'Illinois, élu que depuis 5 ans, inconnu de la majorité pour ne pas dire de tous. Et pourtant il sera le premier candidat noir ayant, véritablement, une chance de devenir président des Etats Unis. Et avec son charisme tranquille et sa campagne durant laquelle il a fait preuve d'une grande aisance, de dynamisme, la réalisant avec une apparente facilité, Barack Obama a réussi l'exploit de faire tomber l'hyper favorite des sondages depuis des années : Hillary Clinton.

Le nom de la sénatrice de l'Etat de New York avait déjà circulé lors de la précédente élection mais elle avait refusé/renoncé à se porter candidate. John Kerry l'a emporté chez les démocrates avant d'échouer lors de la présidentielle permettant à Bush de se lancer dans un second mandat.

Cette fois-ci, l'heure de gloire d'Hillary avait, semble-t-il, sonné. Rien ne pouvait l'arrêter et la désignation du parti démocrate ne devait être qu'une formalité. Sauf que le débarquement d'Obama n'était pas planifié dans les plans de la maison Clinton et a été trop longtemps sous-estimé, réduit au statut de phénomène de mode qui allait être très éphémère.

Coupable d'un excès de certitudes, la candidate à l'investiture Hillary Clinton et son équipe ont réalisé que Barack Obama représentait une réelle « menace » que beaucoup trop tard.
Il avait déjà créé une dynamique autour de sa candidature, incarnant la nouveauté, le renouvellement, lui permettant de lever des fonds impressionnants sachant que le nerf de la guerre en politique nord-américaine est justement l'argent. La « Clinton team » déstabilisée a multiplié les dérapages, chaque coup porté au concurrent semblant finalement se transformer en bénéfice pour celui-ci.

Nous pouvons penser que Hillary Clinton a été victime du syndrome Ségolène. Sondages plus que favorables, candidature apparaissant comme naturelle, promesse d'une victoire assurée à l'origine d'un excès de confiance qui entraîne un manque d'offensive dans la campagne et quand arrive le réveil, il est trop tard...

La question est, maintenant, quelle place va occuper Hillary Clinton dans la campagne qui doit mener Barack Obama a l'emporter sur John McCain ? La place de vice-présidente semble occuper la première place des pronostics ce qui permettrait d'allier le renouvellement et le dynamisme qu'incarnent le sénateur de l'Illinois à l'expérience de l'ex-first lady. Mais après une campagne tant véhémente, est-ce possible ? La magie de la politique doit faire son oeuvre...

Cette véhémence dans la course à l'investiture démocrate ne va-t-elle pas avoir comme principal bénéficiaire le républicain McCain en campagne depuis plusieurs semaines ? On peut légitimement se poser la question...

Reste au Parti Démocrate de se réunir autour de Barack Obama afin de dénoncer le bilan catastrophique tant au plan de l'intérieur que extérieur de la politique de l'administration Bush dont McCain est l'héritier et le meilleur moyen de la perpétuer. Dénoncer mais surtout convaincre les électeurs... 

Fin du suspens le 4 novembre 2008 (enfin s'il ne faut pas recompter encore une fois!!!)

 

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